Les Activités Physiques de Pleine Nature (APPN)
Ces activités peuvent être définies comme des pratiques en milieu naturel, avec ou sans partenaire et imprégnées d’incertitude (incertitude et instabilité du milieu naturel dans lequel se déroule la pratique).
Ainsi l’alpinisme, l’escalade, la plongée sous-marine, la spéléologie, le ski, la voile, le parapente entrent dans cette définition.
Il existe des formes « urbaines » préparatoires à la pratique en milieu naturel telles l’escalade sur S.A.E (Structure Artificielle d’Escalade…mur d’escalade intérieur ou extérieur), ou les circuits eau vive artificiels (rivières artificielles à débit contrôlé pour kayak, canoë, hydro-speed…).
Des conséquences pédagogiques remarquables :
L’incertitude des situations contraint le pratiquant à s’adapter à chaque instant (courants et contre-courants en eau vive, lecture de la paroi en escalade, de la pente en ski, des conditions météo sur un plan d’eau ou en mer… voire en l’air, courants ascendants…).
Cette adaptabilité est à l’opposé des stéréotypes conditionnant un saut en athlétisme par exemple.
L’absence d’adversaire direct signifie lutte contre ou jeu avec la nature et dépassement de soi.
Pour « sortir » une voie en falaise, autonomie et maîtrise de son affectivité sont sollicitées.
Enfin, dans la majorité des cas, le ou les partenaires impliquent coopération (plongée, escalade…) et solidarité.
Il est commun d’associer le Sport, les sports et en particulier les sports collectifs à l’esprit d’équipe, à la coopération, à la solidarité et autres vertus sociales.
Tout spectateur a pu observer à quelque niveau que ce soit qu’il peut au contraire générer individualisme, fraude, dopage… violence et incivilités « A mort l’arbitre ! ».
En fait, ces situations ne sont pas vertueuses en soi, tout dépend du contexte.
Ce qu’il faut comprendre ici, c’est que pour atteindre des objectifs de solidarité et de coopération, certaines situations sont plus pertinentes que d’autres ; c’est le cas des APPN.
La richesse de ces activités ne s’arrête pas là
En effet, leur pratique nécessite une somme de connaissances sur le milieu (aérologie en parapente, faune et flore, lois physiques en plongée, géologie….) et sur la sécurité (communication et savoir-faire en cas de panne d’air, nœuds et techniques de réchappe en escalade….).
Des pratiques hi-tech :
Pour terminer, ces pratiques sont ancrées dans la technologie. Le matériel évolue et est sans cesse à la pointe de la technologie (voir la complexité de structure d’un ski, d’une corde d’escalade, des tissus « aéronautiques », des ordinateurs de plongée…).
A la fois ouverture sur la nature, et sur la modernité technologique.
Mettant au centre Solidarité et Autonomie, maîtrise du risque et adaptabilité.
Le développement des APPN trouve sa place dans une démarche de recherche d’une société plus « éco-solidaire ».
Pour de plus amples informations, voir les écrits de monsieur Pierre Parlebas sur les notions de socio-motricité, modélisations et classifications des jeux et situations sportives ….dont cet article s’est abondamment inspiré…merci à lui !
Ainsi l’alpinisme, l’escalade, la plongée sous-marine, la spéléologie, le ski, la voile, le parapente entrent dans cette définition.
Il existe des formes « urbaines » préparatoires à la pratique en milieu naturel telles l’escalade sur S.A.E (Structure Artificielle d’Escalade…mur d’escalade intérieur ou extérieur), ou les circuits eau vive artificiels (rivières artificielles à débit contrôlé pour kayak, canoë, hydro-speed…).
Des conséquences pédagogiques remarquables :
L’incertitude des situations contraint le pratiquant à s’adapter à chaque instant (courants et contre-courants en eau vive, lecture de la paroi en escalade, de la pente en ski, des conditions météo sur un plan d’eau ou en mer… voire en l’air, courants ascendants…).
Cette adaptabilité est à l’opposé des stéréotypes conditionnant un saut en athlétisme par exemple.
L’absence d’adversaire direct signifie lutte contre ou jeu avec la nature et dépassement de soi.
Pour « sortir » une voie en falaise, autonomie et maîtrise de son affectivité sont sollicitées.
Enfin, dans la majorité des cas, le ou les partenaires impliquent coopération (plongée, escalade…) et solidarité.
Il est commun d’associer le Sport, les sports et en particulier les sports collectifs à l’esprit d’équipe, à la coopération, à la solidarité et autres vertus sociales.
Tout spectateur a pu observer à quelque niveau que ce soit qu’il peut au contraire générer individualisme, fraude, dopage… violence et incivilités « A mort l’arbitre ! ».
En fait, ces situations ne sont pas vertueuses en soi, tout dépend du contexte.
Ce qu’il faut comprendre ici, c’est que pour atteindre des objectifs de solidarité et de coopération, certaines situations sont plus pertinentes que d’autres ; c’est le cas des APPN.
La richesse de ces activités ne s’arrête pas là
En effet, leur pratique nécessite une somme de connaissances sur le milieu (aérologie en parapente, faune et flore, lois physiques en plongée, géologie….) et sur la sécurité (communication et savoir-faire en cas de panne d’air, nœuds et techniques de réchappe en escalade….).
Des pratiques hi-tech :
Pour terminer, ces pratiques sont ancrées dans la technologie. Le matériel évolue et est sans cesse à la pointe de la technologie (voir la complexité de structure d’un ski, d’une corde d’escalade, des tissus « aéronautiques », des ordinateurs de plongée…).
A la fois ouverture sur la nature, et sur la modernité technologique.
Mettant au centre Solidarité et Autonomie, maîtrise du risque et adaptabilité.
Le développement des APPN trouve sa place dans une démarche de recherche d’une société plus « éco-solidaire ».
Pour de plus amples informations, voir les écrits de monsieur Pierre Parlebas sur les notions de socio-motricité, modélisations et classifications des jeux et situations sportives ….dont cet article s’est abondamment inspiré…merci à lui !