Intercommunalité: l'opacité constatée par la Cour des comptes

Publié le par Verts Associatifs et Citoyens de Vanves

undefinedArticle paru dans l'Arrosé du matin n° 13 à l'hiver 2006
Aujourd'hui, 84% de la population française vit en intercommunalité. Qui le sait? Pourtant, ce sont désormais ces groupements de communes qui organisent l'essentiel de la vie locale. Il est vrai que les communes ont été poussées à se grouper par des incitations financières de l'Etat. C'est ainsi que Vanves a décidé, il y a quatre ans, de se mettre sous la protection plus ou moins bienveillante d'Issy les Moulineaux et de son maire André Santini. Avec Chaville, Meudon et Ville d'Avray, les cinq villes ont pris le nom d'Arc de Seine. Au bout de quatre ans, Arc de Seine a enfin un projet. Mais cela fait quatre ans que la communauté d'agglo décide de l'essentiel du quotidien de Vanvéens. La perception des taxes professionnelles? Arc de Seine. Le nettoyage des trottoirs? Arc de Seine. Les conservatoires de musique? Arc de Seine. Les salles de sport? Arc de Seine. Le ramassage des déchets? Arc de Seine etc. D'ailleurs le budget de l'agglo est plus du triple de celui de Vanves.
 
 Si l'intercommunalité a quelques avantages, elle a aussi de vrais inconvénients. A Arc de Seine, les décideurs ne sont pas élus directement par les Vanvéens, mais délégués par les conseils municipaux. Quel Vanvéen peut bien connaître le nom de ses représentants à la communauté d'agglomération? Du coup, qui peut savoir si toutes les communes profitent vraiment des investissements réalisés par l'Agglo? Les Vanvéens ont un nouveau Palais des Sports, mails ils ne le savent pas et ils n'en profitent guère, vu qu'il est implanté bien loin de la Place de l'Insurrection. Les Isséens doivent en profiter, mais les Vanvéens l'ont payé... Intercommunalité ou intercoquinerie?
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