L’air et la santé : des effets sanitaires avérés de la pollution atmosphérique sur Paris et la proche couronne

Publié le par Verts Associatifs et Citoyens de Vanves

undefined De nombreuses études épidémiologiques ont établi l’existence d’effets sanitaires de la pollution atmosphérique sur la mortalité ou la morbidité (nombre de personnes souffrant d'une maladie donnée pendant une période donnée). Ces effets sanitaires sont observés pour des niveaux d’exposition couramment rencontrés dans les agglomérations. Deux types d’effets ont pu être mis en évidence : des effets à court terme, qui surviennent quelques jours ou quelques semaines après l’exposition et des effets à long terme qui font suite à une exposition chronique sur plusieurs mois ou plusieurs années. Les pathologies associées à la pollution atmosphérique sont le plus souvent les pathologies respiratoires et cardiovasculaires. Il s'agit notamment, pour les symptômes affectant l'appareil respiratoire, de l'apparition de toux, d'inflammations et d'irritations bronchiques, ou de crises d'asthme. Chacun est concerné par l’exposition à la pollution atmosphérique, cependant certaines personnes sont plus vulnérables ou plus sensibles que d’autres à une altération de la qualité de l’air : il s’agit des enfants, des personnes âgées ou encore des personnes déjà fragilisées par une pathologie préexistante (maladies respiratoires chroniques, maladies cardio- vasculaires, asthmatiques, …). Depuis 1990, le programme Erpurs (Evaluation des risques de la pollution urbaine sur la santé) étudie les relations à court terme existant entre les niveaux de pollution atmosphérique couramment rencontrés sur Paris et sa proche couronne et la santé. Les résultats de ce programme confirment l’existence de liens significatifs entre la pollution atmosphérique et différents indicateurs sanitaires : mortalité, hospitalisations, visites médicales à domicile. Les pourcentages d’augmentation de risque estimés sont faibles par rapport à d’autres facteurs de risque comme le tabac et l’alcool. Cependant, l’ensemble de la population étant exposé à la pollution atmosphérique, celle-ci représente un facteur de risque non négligeable.

A Vanves, grâce à une vraie politique des déplacements qui fera baisser le trafic automobile dans la ville, la liste Verts, associatifs et citoyens permettra à tous, et en particulier aux enfants et aux personnes âgées qui sont les plus vulnérables, de respirer un air plus sain. Un bilan carbone sera réalisé, pour quantifier les principales sources d'émission de carbone dans l'habitat, les transports, les bâtiments publics et privés, les entreprises... L’élaboration d’un Plan Climat qui s’appuiera sur ce diagnostic permettra également une baisse significative des rejets de CO2, ainsi que de certains polluants ayant des effets sur la santé. L’impact des ces mesures ambitieuses sur la santé des Vanvéens : moins d’asthmes, moins d’allergies, moins de recours aux médecins et moins d’hospitalisations.

En ville, on respire beaucoup plus de pollution dans son habitacle de voiture qu’à pied ou à vélo. Une étude menée par la Préfecture de Police de Paris l'a démontré il y a quelques années et elle vient d'être à nouveau confirmée par AirParif. En effet les prises d'air des voitures sont situées à hauteur des pots d'échappement des voitures de devant. Les gaz ainsi "capturés" se concentrent ensuite dans l'habitacle !
Voir l’étude d’AirParif

Voir également l'article du parisien sur la pollution dans les habitations à proximité du périphérique et à la sortie des tunnels de Vanves

Publié dans Social - santé

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